LES BRODERIES : UN PATRIMOINE LUNEVILLOIS
Le patrimoine, par définition, est ce qui constitue l’héritage commun d’un groupe, d’un pays. Pour le cas qui nous préoccupe, ce patrimoine a pris ses racines au cœur même de notre région, ce qui le rend très cher à de nombreux lorrains.
Comme pour d’autres activités propres à telle ou telle région française, la broderie de Lunéville en effet a vu sa production naître dans les foyers de nos villes et de nos campagnes, le travail à domicile étant la méthode alors en vigueur (qui a, du reste, été pratiquée jusqu’à ces dernières décennies).
Valoriser ce patrimoine, c’est donc rendre hommage à tant de générations de brodeuses, telle l’image ancrée dans la mémoire collective, de ces femmes, penchées sur leur métier, manœuvrant à l’infini ce ‘sacro-saint’ petit outil : le crochet de Lunéville, des jours et des soirées durant, à la lumière incertaine de leur lampe à pétrole.
Oui, c’est bien là une partie de notre héritage, mais au-delà de cet aspect ‘faussement rudimentaire’ du passé, les broderies de Lunéville ont été et restent avant tout une activité du secteur industriel. Même si, pour l’heure, l’activité est moindre que dans les années fastes, elles ont le mérite d’être toujours présentes.
Les broderies de Lunéville sont au nombre de deux:
- La Broderie au point de Lunéville, datant des années 1810.
- La Broderie perlée pailletée de Lunéville, apparue en 1865.